samedi 29 mars 2014

Ecritures de soleil aux Baraques

ou  Eliane et  Marie- Claude au dernier "patois" de mars...






en grande salle...

Sur fond d'étranges masques sortis en bizarre alphabet des étranges activités de médiation de Didier Tallagrand...

                                   


vendredi 21 mars 2014

Ecrire avec son corps et un flux d'images

Pour introduire une nouvelle lecture de l'image


Temps 0

Jouer avec une image projetée (fixe) en se déplaçant, en bougeant une partie de son corps, comme ici, en bibliothèque...







Puis, pour introduire une nouvelle lecture de l'image

et pour un autre mode d'appropriation de son image-portrait de Didier Tallagrand,


Temps 1

travail avec son image de  Tallagrand projetée en grande salle...










C'est celui ou celle dont  l'image  est projetée qui doit combiner son image avec ce qu'il ou elle intercepte  de  la ou des projections  - un seul vidéoprojecteur utilisé là,  mais possibilité d'en utiliser deux ou trois + écran TV avec jeu (kinect) ou autre ou une  autre projection des images de Tallagrand...- comme on l'avait fait, pour la kinect,  pour les deux ultimes répétitions théâtrales...

Donc 
- régler ce qui se passe sur son corps (ce pourquoi on voudrait une grand  miroir  mobile  de  3mX3), 
- et de plus, puisque le corps et les accessoires (ici le masque),  en  s'intercalant entre le vidéoprojecteur et le mur et s'appropriant le flux de l'image,  inscrivent leurs ombres portées dans l'image projetée de Didier Tallagrand, piloter aussi le déplacement et les formes des ombres portées dans l'image ? 

Ce qui est une façon d'y écrire. -  le corps est à la fois page, projecteur inversé  et pinceau - et d'entrer dans l'image...
Une appropriation individuelle qui parait plus forte  et plus facile que lors du jeu avec les cartes, plus fructueux, lui,  par contre pour l'appropriation des familles/panoramas.

Mais qu'en serait-il si on jouait avec les cartes projetées ? 

Passer de nos essais bricolés mais féconds pour tous -  à une sorte d'immense "jeu" vidéo/oeuvre d'art pour pratique en artothèque ou musée,  ou grande salle d'établissement scolaire ou grande salle de cinéma ou salle Louis Nodon et bien sûr aux Baraques... Utiliser peut-être, après acteurs des Baraques et en concertation avec eux - des professionnels du théâtre ou de la danse permettant de passer à une autre dimension ? 


I rêvent aux Baraques ! 
                     "Ben oui!" dirait Marie-Claude dont l'intermède dansé, improvisé avec Elicia, vous ré-étonne à chaque fois que vous revoyez les photos ! 



Bref, ce jeu avec les images, un travail appliqué et qui plait et se joue à plusieurs.... A la fois structuré et ouvrant la voie à la créativité de chacun...








Temps 2

Jouer à plusieurs avec son corps dans un flux interrompu d'images mobiles qcq... (où "qcq"="quelconque" en sachant que les filles de 6ème ont leurs émissions  et personnes préférées, dont on ignorait même l'existence... Toute une culture à découvrir...

Là c'est plus dur surtout  quand le film projeté est rapide...







Des résultats divers plus ou moins contrôlés - du totalement aléatoire au presque totalement contrôlé...

Un corps à corps avec l'image qui en modifie non seulement la lecture (rapide) mais aussi l'appréhension. Juxtapositions de jeux  individuels ou esquisse d'une chorégraphie d'ensemble ou à deux dans l'ensemble...

Mais là, il y en a aussi qui savent isoler un morceau de projection....
Et offrent à d'autres un régal d'images à travailler...







Beacoup de demandes des jeunes pour une projection au sol comme si celle-ci permettait de mieux maîtiser l'image...(Donc au moins un vidéoprojecteur par terre ou plus ou moins incliné...)

La sensation non verbalisée de vivre à l'intérieur d'un jeu vidéo, est parfois manifeste comme la création d'effets BD.

On ne sait trop où on va mais ça accroche...

Et puis cette offre de formation du Fresnoy.

Qu'elle émane d'une personne ou un robot, la question se pose des suites de ce travail.... (Mais, "passe ton bac d'abord..." c'est évident !)
















Comment augmenter le contrôle de chacun sur son action ?

Le grand miroir comme en salle de psychomotricité scolaire ou en salle de danse parait vraiment nécessaire...

Flmer et projeter  sur la TV mobile? Un peu petite et il  faudrait deux opérateurs : projectionniste et vidéaste... Et la mobilité ?

Le cercle de ceux qui y réfléchissent s'est élargi...

Une nouvelle trouvaille à 2 niveaux en ce début de Fête de l'internet ou quand Elicia qu'on n'arrête plus - et dont on espère que rien ne l'arrêtera -  danse en se faisant filmer, puis redanse devant son film qui se joue intervenant donc dans l'image mobile !

Simple transposition du travail avec l'image fixe au travail sur l'image mobile ? Sans doute, mais il fallait oser s'y frotter !

Un travail qui n'en est qu'à tous ses tout-débuts et dont il se reparlera.



Deux vidéos-témoins...


1ère vidéo sur fond de livret écrit par elle




2ème  : elle veut contrôler par elle-même l'enregistrement ! ( Et ça c'est important !)




et vient -elle-même- régler l'ordinateur, et de près...




3ème: vidéo : danse pour une nouvelle vidéo s'inscrivant sur la précédente - avec déplacement  de l'espace de danse entre les deux pour mieux mettre en évidence cette nouvelle écriture corporelle s'inscrivant sur et dans la précédente....(A ce jour, deux chorégraphies identiques)

Premiers pas en nouvelle innovation, conçue et proposée par elle,  d'une jeune élève de 6ème...

Peut-être faudra-t-il essayer  ensuite, pour la prochaine étape,   d'introduire des chorégraphies non pas  similaires mais distinctes et complémentaires ? Qu'en penses-tu?







Envoyez-nous vos remarques et éventuellement essais,  
par les commentaires du blog ou par 
courriel adressé à ophelia.escriu@gmail.com.



Et pour aller beaucoup plus loin ? 
Regardez cette vidéo!

Et commentez !



samedi 1 mars 2014

Quand les écritures numériques engendrent des objets...

Nouvelles modalités de création ?

petits objets réalisés avec l'imprimante 3D du fablab du 104

Des questions posées sur le fablab...

Des questions qui tournaient dans l'air depuis  trois ans et se sont partiellement sédimentées en une semaine avec une intervention en grande salle des Baraques à Saint-Apollinaire-de-Rias de Pierre Béroud, professeur de technologie au collège Pierre Delarbre de Vernoux-en-Vivarais...




Pierre Béroud a bien fait comprendre la distinction entre fablab et imprimante 3D, une des machines composant de Fablab. Où il a aussi évoqué les possibilités d'utilisation de l'imprimante 3D en fonction du produit utilisé pour "imprimer"... 

Imprimer ? Non créer un objet en décalant les couches de ce qui ressemble à une impression, en variant donc les produits - et les procédures...

Quelques films sur You Tube, accessibles à tous...



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Sur la lancée, trois jours après, en allant aux 15 ans de Villes Internet, un papier dans le TGV parlant de la création d'un Fablab  au 104 à Paris... Hôtel. Bus. Le temps d'entrer avant 19h...


Et là une rencontre hors ouverture qui à partir de petits objets -bof-  nous a téléportés en autre monde possible sur cette planète...








L'interview improvisé de Vincent Guimas, responsable de l'Atelier du 104 et de son fablab...

                                 




S'installer confortablement, cliquer sur la flèche, choisir le Plein Ecran
 et écouter  (10mn), éventuellement en prenant de notes...

                                 


 Synthétiquen dynamique, cette seconde vidéo, plus courte, 
centrée sur le volet "Entreprise"




Riche, ouvert, des questions plus que des réponses, mais entre les deux,  le "dessein" comme dirait Tallagrand,  de choix de vie qui sont options personnelles. Mais ne sont pas sans résonance pour chacun tant elles montent dans l'air du temps - entre brumes matutinales et fumerolles volcaniques, suivant le point de vue de chacun...

Vers une 3ème forme d'industrialisation ?


La réaffirmation de la fonction des artistes. Et des considérations sur le rôle de l'art qui nous parlent...

Voir et écouter l'interview-vidéo improvisé, d'une immense richesse...


Utopie ? Un peu certes... Mais comme l'écrivait Sean O'Casey, souvent cité par Michel Cimaz, il en faut !

" Creuse ton sillon, laboure ton champ et accroche ta charrue à une étoile!"




Quand les Ecritures Numériques engendrent des objets, cela n'empêche
qu'irriguées par activités de médiation d'artistes en résidence, elles
puissent poursuivre une vie d'écritures/images  exploratrices..



Engendrer des objets, se transformer,  perdre l'origine de soi,


"SL : J'écris toujours sous pseudonyme. C'est tellement ancré maintenant que je vais avoir du mal en m'en défaire. Et aussi, peut-être que je suis devenu plus sensible aux processus créatifs et à la façon dont l'écriture se passe. En particulier parce qu'à un certain moment, elle a cessé de se passer… Donc je me suis posé beaucoup de questions, dont des questions sur cela, sur la nécessité du pseudonyme et, au fond, l'idée  qu'on peut créer un alter ego qui n'est que langage : Serge Lehman n’est que langage, mon corps physique est connu sous un autre nom. Peut-être qu'un être de pur langage est ce qu’il faut pour écrire.... "

in Secousse n°12, revue de poésie numérique d'Obsidiane...


ou "

 http://www.revue-secousse.fr/Secousse-12/Carte-blanche/Sks12-Lehman-Entretien.pdf"
autre écriture performative...


A, pour l'écriture, y perdre son latin,


Quand trois mots échangés ouvrent les vannes de l'enthousiasme prospectif...



Entre deux TGV, prévoir un voyage associatif à Paris, son 104 et son  Fablab ? A voir...


Et sans doute aussi, un partenariat avec M.Béroud ?



Jacqueline et Michel Cimaz