illusion l’empire et sa perte son estompe »
La belle écriture d’Agostini à l’algue généalogique fleurant comment chez Brémond ?
Poésie
Après Agostini, Henri Cole : texte original et la traduction de Claire Malroux lue par Gérard Cartier...
Le numérique s’adoucit, s’insinue - moins systématique...
L’écriture arménienne de Violette Grigorian est belle comme typographies de Concrétistes.
Philippe Longchamp, une écriture forte à lire - plus qu’à entendre. Ces compressions.
Et cet extrait sélectionné séparément par Jacqueline Cimaz et par Fatima Mana.
« Quand on a ouvert l’armoire, elle était pleine de jupes damassées, de saumons pendus, de bleus à l’âme, de hanches, d’équerres. C'était d'une grande générosité. D’une grande précision aussi, comme toujours en avril, quand on lessive la mémoire.»
Les extraits ci-dessus font partie de « Compressions, concrétions et coulures » à paraître prochainement à La Dragonne, avec des monotypes de Nélida Medina.
Dans cette rubrique « poésie » outre la simple publication, le numérique c’est la présence d’une icône de casque d’écoute ; vous cliquez et vous entendez, sans attendre, des enregistrements audios de bonne qualité.
Proses
A signaler un texte de Vincent Gracy, « La Grande Course » (suite). Une intéressante fonction " feuilleton numérique" . « La première partie de ce texte a été publiée dans la Quatrième Secousse (juin 2011) » Si vous avez téléchargé la revue un copié-collé vous permet de reconstituer le texte.
Essais
Nimrod « L’écriture, cette déraison », et ces « recalés de la littérature ». Affaire de communication ? Laquelle ?
Avec, Olivier Rolin, sur le roman, l’irisation de la pensée, sa claudication, une belle communication numérique en trois parties de bonne longueur... L’une, brève, puis deux d’une bonne quinzaine de minutes chacune. Un entretien long et très riche avec Anne Segal et Gérard Cartier
... « le roman est le territoire des pensées hésitantes », l’écriture au départ, pour comprendre, puis le roman pour tenter la synthèse et la structure, bien que considéré comme
« futile »...
« futile »...
- le style, langage sexué
- un passage très intéressant sur l’« orgueil satanique » de l’auteur - orgueil et humiliation – évoqués par Borgès. Quelque chose, là, qui renvoie à la lecture faite sur ce blog d’un récent message de Jean-Pascal Dubost sur « Rêverie au travail »...
Une structuration, des dosages mieux maîtrisés dans ce n°5 de Secousse ; un numérique assoupli, mieux fonctionnalisé, moins au service de la forme et beaucoup plus à celui du sens, que ce soit pour ce qui concerne la sonothèque ou les divers types d’utilisations (de l’extrait au texte global ou, plus rarement pour précision ponctuelle) du lien hypertexte...
Moins pris par la forme, plus libre dans la revue, on peut dire ce qu’on y aime et ce qu’on n'y aime pas – comme ce texte de Jean-Philippe Domecq, préremptoire comme le « Qu’on lui coupe la tête » de la reine de Caroll (il est vrai qu’en guillotine...)
Et pourquoi ne pas utiliser les ressources du numérique – blog passeur entre Secousse 5 et 6 ou wiki - pour un débat sur l’Art du Contemporain « territoire des pensées hésitantes » pour plagier Rolin, d’investigations dans la durée, parfois proches du compulsionnel, mais à coup sûr, non paresseuses ?
Ce qu’on y aime, à part tout ce qui a été cité jusqu’ici :
- Justin Jim et là de lien en lien, une richesse fabuleuse : " Une zone d’inconfort, Russian Artic”, “Horseboy” – très beau, “Sunlight Silence on Baïkal”, « Youngsters in Holland », « Muslins in Britain » et, bien sûr « No man is illegal » et bien d’autres...
- "Le rebelle” de King Vidor, article et bande son – un bon choix pour dire la place de l’écriture cinématographique... Il y a aussi les courts-métrages, comme « La Jetée » récemment publié par Pierre Ménard sur un des blogs que nous avons créés.
En conclusion, pour cet anniversaire, un Secousse 5 qui parait simple, dense, maîtrisé, arrivé à maturité.
Une équipe à féliciter pour cette revue numérique –et non numérisée – lisse et polie comme verre de lunettes.
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