mardi 2 octobre 2012

Devenir lieu de diffusion des arts numériques


       Pourquoi ?

                                  Comment ?

                                                        Pour qui ? 




Tentative de schéma d'Ophelia Escriu



- La base : le patrimoine immatériel des gens d'ici, anciens ou nouveaux venus, habitants permanents ou intermittents ou vacanciers fidèles, tous attachés à ce territoire, à ses valeurs historiques et à celles qu'ils y inscrivent...

- Le sommet, ce lieu voulu entre  réseau de diffusion de l'art contemporain - essentiellement  arts visuels - et     travaux d'EPN, avec ces "objets" ou flux exposés et ses références agrégées  en sitographies.explorant le futur.

- Entre les deux un nuage dur de publications numériques individuelles ou collectives,  modestes essais, créations ou reportages caractérisés par leur relative brièveté...et une certaine densité alimentée par image, son, logographique et/ou liens, la charnière entre patrimonialisation et créations d'un art nouveau, comme réseaux condensés, entre local et réseaux sociaux... Charnière où s'agrègent des formes ou constructions hybrides - herbier numérique, vidéo, amis en facebook.


Et puis l'entrelac des réseaux... et ces temps forts d'ateliers numériques qui cristallisent - à un moment donné - savoirs, savoir-faire et représentations...




Pour qui ? 

Pour tous ! 
Pour mieux comprendre et connaître le monde et donc agir...
Un calameo mexicain vous explique en outre qu'assister à un spectacle artistique déstresse contribuant ainsi à l'amélioration de la santé.
Pour tous, les arts numériques sont relativement nouveaux... 

Pourquoi ?

L'art est moyen d'investigation, de connaissance, de création ou pour le "spectateur" de re-création, complémentaire du scientifique et souvent le précédent en interrogeant des indices non encore "mis en mots" et encore moins constitués en objets d'étude scientifique. (cf la force du "Guernica" de Picasso et du "Ground" de Kurosawa...)
On ne s'improvise pas artiste ; il y a des connaissances à avoir - théoriques et pratiques, techniques, liées à l'histoire de l'art  - de la préhistoire à demain... Ne dit-on pas aujourd'hui que c'est l'art qui est constitutif de l'humanité (et non plus le langage) ? 
Cela est aussi vrai pour les "arts numériques",  c'est-à-dire utilisant les ressources du numérique à des fins artistiques... Et aussi interrogeant les bouleversements du monde créés par la diffusion rapide du numérique, l'explosion des connaissances mondiales, la vitesse de leur diffusion... Il y a aussi tout ce qui a trait à la vie privée, à l'identité...


Comment ?

Par la découverte des oeuvres, la familiarisation au travers d'expositions, d'assistance à des performances, de visites de sites, d'audition d'oeuvres...
Par les échanges avec les artistes, par le vécu d'ateliers de médiation, la participation à la demande de l'artiste à un fragment d'un moment de création...

Ce qui serait dangereux ce serait de dire que la culture se suffit en elle- même. La culture artistique est aussi indispensable - primordiale dès qu'il s'agit d'art, y compris numérique.

Ce qui parait certain c'est le rôle de la connaissance des avant-gardes du 20ème siècle dans l'appréhension des arts numériques. Un passage obligé ? Pour nous en EPN, cela l'a été, et on en sent toujours la nécessité... D'ailleurs est-ce un hasard si la dernière Biennale de Lyon a fait une place de choix à Augusto de Campos ? La lecture de l'écriture numérique ne peut être  lecture alphabétique ou seulement alphabétique ! 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire