"les temps numériques et les amours papiers sont unissables,
le poète refuse la politique du rejet, refuse la nostalgie.
Aucune table rase"
LE POETE EN SON BLOG
OUI MAIS
quand il dit
"les temps numériques et les amours papiers sont unissables, le poète refuse la politique du rejet, refuse la nostalgie. Aucune table rase. Le journal de travail du poète est un faux journal, c’est un journal raturé, retravaillé, nullement livré tel quel sur le blog aux yeux du cyberlecteur ; sans parler des ratures mentales qui opèrent pendant la saisie."
on partage certes
OUI MAIS
MAIS
L'écriture numérique n'est pas l'écriture alphabétique !
La rature est aussi rature de forme, de forme de signe ou de forme globale ou de couleur ou de son...
Hybride, composite, lisuelle, elle crée du nouveau - un logographique qui associe intimement, intrinsèquement, insécablement, texte alphabétique et image.
Ou comment le poète en actes a fait des réponses qui vont beaucoup plus loin que ce qu'il dit.
On pourrait ajouter le son en Solisuel - dont la parole - une écriture inédite...Même si le poète n'a pas ou pas encore intégré à son blog les sons qu'il a enregistrés....
On pourrait ajouter le son en Solisuel - dont la parole - une écriture inédite...Même si le poète n'a pas ou pas encore intégré à son blog les sons qu'il a enregistrés....
Ecriture difficile à imaginer, mais dont l'école ne peut ignorer l'émergence (1)
Une écriture pour laquelle certains passent du geste d'indication au simple regard si ce n'est à l'influx nerveux...
"Quand dire c'est faire " disaient les linguistes anglais...
L'amplification machinique du performatif...
Où dialogue entre solisuel et alphabétique est dialogue du tout à la partie et sans isomorphisme ni continuité entre tout et partie - une relation à interroger -entre autre- par les figures de réthorique... et avec un liant comme celui qui vous fait virer le flashmode du documentaire à la fiction ou création... (ou réciproquement...) .
A voir, on n'en est qu'aux débuts du numérique - et ceci n'enlèverait rien au plaisir de lire la reproduction numérique fidèle d'un poème de François Villon, augmentée ou non par la possibiblité d'en lire aussi une traduction en français contemporain ou de l'écouter en musique d'époque....
Question subsidiaire : n'y aurait-il parenté à explorer entre la naissance de ces ressources du numérique et la profusion baroque ?
_________________
1. avec un gros retard à combler déjà en matière de lecture de l'image - où on en est encore, au mieux et à certains endroits - à Barthes....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire