Le poète va, achevant son travail, alléger l’individu dans lequel il a pris position et vie ;
l’individu en question ne sera pas allégé du poète,
et ne veut certainement pas l’être,
c’est son bernard l’ermite,
le solitaire réfugié en lui.
Certes le pagurus bernhardus ne spolie quiconque, n'occupant que coquille vide pour ventre mou à cocooner.
Ne pas confondre avec le gigocoukoulou, de la famille des octopodes, qui lui, ingurgite sa proie par étapes, à chaque nouvelle coquille... jusqu'à l'usurpation d'identité comme insectes prenant les couleurs de l'environnement...
(Il suffit de regarder la vidéo pour s'en convaincre.)
Cela étant, le pagurus bernhardus, nous trompe quand on croit voir ce gent et dynamique opercule qui se différencie d'un épiphragme et caractérise le petit bigourneau noir entre Gaudens et Pas Malheureux, et ne trouve que ce simulacre de crabe, miniature déformée et pendante de l'harmonieux chancre de rochers des murs d'écluse à pinces poilues bouillonnant à marée montante comme anneau à bulles de savon!
Et puis cette dialectique où le fautrix dialectiquement
engendre le fauteur ?
Le favoriseur le fauteur ?
engendre le fauteur ?
Le favoriseur le fauteur ?
Fauteur de troubles.
Il y a des fauteurs de troubles qui font avancer la pensée
N'y at-il pas aussi des fauteurs qui stérilisent et font
N'y at-il pas aussi des fauteurs qui stérilisent et font
régresser
les situations
Et la pensée et la créativité
comme si l'imposture de l'imposteur stérilisait l'imposté ?
Hegel Genêt
et la pensée retrouvée
En cela les coquilles ou oeillères n'aident en rien ; seules la
Hegel Genêt
et la pensée retrouvée
En cela les coquilles ou oeillères n'aident en rien ; seules la
nage en eau claire et l'analyse dialectique ... ?
KUROKAWA # PICASSO
enrichit le sens et réfracte la polysémie
DE LA TENSION
Le poète est un fauteur de troubles —
Et merci pour ça à LE POETE
Bref mon image de "Le Poète" est tout à fait incompatible avec celle d'un crustacé même décapode et même si j'entends que les brumes de Brocéliande ou les pavés d'Irlande puissent nourrir toute forme d'ermitologie.
Après ces considérations toutes personnelles, le vif d'un sujet...Et maints points d'accord dans ce texte guilleret...
Et on ne peut qu'entendre ce qu'écrit le Poète :
Au passage, sans plus approfondir, mais dans l’idée de le faire un jour, le poète se demande si le numérique n’est pas l’expression cybermoderne du baroque. Soit. Il ne souhaite pas s’investir corps et âme et exclusivement dans le numérique, l’écriture et la littérature numériques ou publication numérique, il souhaite interroger cette hyper-cyber-modernité, s’en inspirer, regarder cela comme un monde qui prend forme ; sa curiosité le porte vers cela pour ce qu’il ne veut pas ignorer le monde dans lequel il vit, ni se laisser happer par lui
Mais le Baroque caractérise-t-il le numérique en tant que tel ou les foisonnements initiaux, d'avant structuration, d'une ère émergente ?
L'hypercybermodernité des De Dion Bouton, du Modern Style puis du Charleston ? Epoque foisonnante et baroque. Pourtant l'ampleur des transformations en cours est-elle comparable ?
Ne dit-on qu'après l'accès au langage puis à l'écriture, l'accès au numérique constitue la 3ème étape de l'hominisation ?
Ampleur qui angoisse d'autant plus que le numérique nivelle les différences entre alphabétique, iconique et sonore.
Perte d'identité de ce qui devient composant d'une écriture nouvelle, composite, orchestrante et fondatrice (1 . Une profonde révolution culturelle.
Aussi quand le poète écrit :
Au passage, sans plus approfondir, mais dans l’idée de le faire un jour,le poète se demande si le numérique n’est pas l’expression cybermoderne du baroque. Soit. Il ne souhaite pas s’investir corps et âme et exclusivement dans le numérique, l’écriture et la littérature numériques ou publication numérique, il souhaite interroger cette hyper-cyber-modernité, s’en inspirer, regarder cela comme un monde qui prend forme ; sa curiosité le porte vers cela pour ce qu’il ne veut pas ignorer le monde dans lequel il vit, ni se laisser happer par lui
On ne peut que l'entendre...
Au passage, sans plus approfondir, mais dans l’idée de le faire un jour,le poète se demande si le numérique n’est pas l’expression cybermoderne du baroque. Soit. Il ne souhaite pas s’investir corps et âme et exclusivement dans le numérique, l’écriture et la littérature numériques ou publication numérique, il souhaite interroger cette hyper-cyber-modernité, s’en inspirer, regarder cela comme un monde qui prend forme ; sa curiosité le porte vers cela pour ce qu’il ne veut pas ignorer le monde dans lequel il vit, ni se laisser happer par lui
On ne peut que l'entendre...
____________________
1. On pourrait évoquer les concrétistes, Brossa... le "lisuel" de la Biennale de Lyon, et aussi les tablettes MAYAS...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire